Marche & Patrimoine, Idée de sortie pour dimanche 13 septembre !
Avant les premiers frimas de l’automne, L’office du tourisme de Brionne nous donne rendez-vous pour une matinée randonnée accompagnée sur un circuit spécialement créé pour l’occasion autour d’Aclou.
Rendez-vous autour d’un café à 9h à l’Office de Tourisme de Brionne. Ca c’est une très bonne idée.
Tarif : 4€ par personne. Nombre de place limité. Attention : Inscription obligatoire.
Infos pratiques
Tarifs : Tarif de base : 4,00 euros.
Date : Le Dimanche 13 Septembre 2015
Lieu : BRIONNE
Horaires : 09:00
Téléphone : 02 32 45 70 51
Un peu d’histoire
Aclou est un village de 266 habitants en bordure de la D1438. Il comprend 7 hameaux qui s’étalent d’est en ouest de la Vallée de la Risle au Carrefour de Malbrouck.
Les origines d’Aclou se situent au temps de la Gaule Celtique comme en atteste le dolmen situé dans la Côte des Canadiens. Au XIème siècle, sous Henri II roi d’Angleterre et Duc de Normandie, le village s’appelle Arclou (origine celtique). C’est vers la fin du XIVème siècle que l’on commence à écrire Aclou. Une pièce des archives de Saint Lô datée de 1397 porte indifféremment les 2 orthographes.
La première trace écrite d’Aclou remonte au XIIème siècle. Il est établi par plusieurs bulles et chartes que la seigneurie d’Aclou et le moulin était la propriété du prieuré de Saint Lô de Rouen. Une charte d’Henri II cite “Aclou avec église et son moulin”. le fait de citer l’église atteste qu’on considère le village comme une paroisse relevant du Prieuré de Saint Lô de Rouen. l’église était alors un lieu de rassemblement où les seigneurs faisaient savoir leurs décisions, où le curé annonçait au prône les nouvelles.
En 1202, les religieux de Saint Lô transformèrent en revenu fixe les diverses redevances qu’ils prenaient au sieur Roger Boutel, meunier à Aclou, en se réservant de faire moudre tout le blé nécessaire à leur maison sans payer aucun droit. Il est également cité, dans la charte du 21 février 1393 du prieur de Saint Lô, la présence d’une pêcherie et d’un port sur la rivière Rille d’où ils tiraient des revenus. Ils avaient le droit de basse justice sur toute la paroisse et prenaient les 2/3 de la dîme.
L’activité agricole semblait particulièrement importante par la culture du lin et sa transformation.
L’Abbaye de Grasse possédait plusieurs propriétés sur le territoire de la paroisse et notamment une grande ferme dite “La Haule” (nom actuel de la grange dîmière), où François Ier avait fait bâtir une chapelle Saint Rémi, ruinée et un manoir dont on voit encore quelques vestiges.